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L’établissement de comptes prévisionnels a plusieurs utilités. La première d’entre-elles est le contrôle budgétaire.
Lorsque les entreprises sont dotées d’une équipe financière, il est d’usage de construire un compte d’exploitation prévisionnel pour l’année à venir. Cela permet de cadrer les dépenses et de fixer des objectifs en termes de revenus. On parle alors de processus budgétaire. Cet exercice ne pose pas vraiment de difficultés techniques. S’il y a des obstacles, ils sont avant tout managériaux.
Les choses se compliquent un peu lorsque l’exercice budgétaire nécessite de produire également des éléments bilanciels prévisionnels comme par exemple un besoin en fonds de roulement ou un niveau de stock.
Cela peut se faire de manière artisanale en fixant des chiffres un peu au feeling ou de manière plus précise en procédant à des calculs qui intègrent différents paramètres tels qu’un délai de rotation de stock, un délai d’encaissement des créances ou encore un délai de décaissement des dettes.
Dans un projet de développement, l’augmentation des créances ou des stocks n’est pas toujours prise en compte dans les calculs de besoins financiers. Ce paramètre est pris plus au sérieux lorsque l’entreprise a besoin de faire attention à sa trésorerie ou lorsqu’elle doit aller chercher un financement extérieur.
En effet, les organismes financiers, tels que les banques et les fonds d’investissement, se chargent souvent de rappeler l’importance de ce point en réclamant, en plus du compte d’exploitation prévisionnel, un tableau de financement qui permettra de déterminer précisément les ressources et les emplois de trésorerie.
Nous partons du résultat net, auquel nous ajoutons les charges calculées telles que les dotations aux amortissements et les provisions pour trouver la marge brute d’autofinancement. Ensuite pour obtenir le flux net de trésorerie généré par l’exploitation, il suffit d’ajouter la variation du besoin en fonds de roulement. Le bas de ce tableau calcule les flux de trésorerie liés au haut de bilan c’est à dire les investissements, les fonds propres et le financement. Il ne reste plus qu’à sommer tous ces éléments avec la trésorerie initiale pour obtenir la trésorerie de clôture.
C’est ce format qui est produit dans le module « business plan » de l’outil de consolidation et de reporting Opéra car il est utilisé dans les comptes consolidés et donc est bien connu des organismes financiers.
Avec ce tableau, l’entreprise donne le ton car elle présente une vue complète de ses équilibres financiers prévisionnels. C’est un gage de sérieux et pour les partenaires un outil d’analyse très efficace.